La nuit m'attire, la nuit m'inspire
Poussières d'étoiles, cheveux d'anges
S'entremêlent et se mélangent
Inlassablement leurs nuances
M'entrainent ainis dans leur danse
Elle se préparent s'entrelacent
Sans que jamais je ne m'en lasse
La nuit m'attire,
La nuit m'inspire
Ô, mes beaux êtres de lumière
A qui, en tout point je me réfère
Restez auprés de moi
Car de ce monde j'ai tant d'effroi
Parmis toutes ces galaxies
Celle d'Andromède m'a sourit
Voudriez-vous bien m'y emmener ?
Car cette Terre, j'aimerais la quitter...
La nuit m'attire, la nuit m'inspire
Le jour se lève, elle va partir !

Je veux rendre mes larmes
Et libérer mon âme
De ce tourment continuel
De cette vie bercée de haine
Je comprend qu'il est trop tard
Pour sortir de ce cauchemar
Je saurai résister jusqu'à la fin
Probablement en vain...

J'ai peur de te croire
Comme j'ai cru au destin...

Je me rapelle bien de ce soir,
Quand la fatalité à fait fin.
Fin au bonheur, à l'avenir.
Fin à l'amour, à l'espoir.

Je me rappelle bien de ce jour,
De l'amertume que tu m'as fais boire.
Je me réveille à l'aube par un bruit,
C'était le destin qui frappait à ma porte.

Je me rappelle bien de cette nuit,
Quand les fleurs de notre jardin
Etaient déjà mortes...
Quand j'ai dit "bonjour tristesse".

Par Erwan, à la mort de son frère triplet Emmanuel...

Je dois être fort, rester de glace.
Ne pas laisser tomber mes larmes.
Mais que ferais-tu à ma place ?
Cette situation me désarme.
Une fleur à la main,
Une rose rouge sang
Pour embellir ta fin,
Pour arrêter le temps.
Une rose que je pose sur ta sépulture,
Un dernier au revoir.
Ne pas pleurer devient trop dûr
Une larme coule dans le noir.
Je regarde une dernière fois ton tombeau
Imaginant encore ton visage,
Pensant qu'il était trop tôt
Pour toi de commencer ce voyage.
Mais maintenant, tout est fini.
Je traverse une dernière fois le cimetière,
Lançant un ultime regard à ta vie...
Marchant, la tête pleine de prières.
Saches simplement que je t'aime mon frère...

Par Gabriel, à la mort de son son frère triplet, Emmanuel.

Elle dormait souterraine...
Depuis si longtemps...
Vierge et sâle. Les bruits de la terre entre les racine. L'humidité. L'obscurité. Ses seules compagnes.
Emus par sa beauté, les éléments avaient épousé ses courbes sensuelles.
Le gazon aimait l'habiller. Les feuilles la caresser. Les arbres proposant, dans leur verticalité, l'image de sa force.
Au bout de ses penchants, il y avait parfois un gouffre. Porte sombre et cruelle sur son monde.

Vous pouviez la rejoindre, mais restiez prisonnier à jamais.
Car dans son corps de femme. Immense et menu. Des générations de terriens avaient enfermé leurs désirs premiers. Leurs appétits, de femme, d'hommes, de sexe.Faisant place pour d'autres désirs. Dénaturés, artificiels, compétitifs et mesquins.
De maisons, de voitures, de travail et d'argent.
Vous pouvez la rejoindre, mais resterez prisonnier à jamais.
Car dans son corps de femme. Immense et menu. Etait née une insatiabilité infinie qu'elle ne pouvait satisfaire qu'en dévorant les quelques êtres de chaire et de sang qui venaient à elle...

Auteur belge, dont le nom m'est inconnu...

Pour en dire un peu sur ma personne, je me présenterais a vous comme une jeune fille... presque femme, imaginative, timide et entêtée ; des rêves pleins les yeux... faisant preuve d'une sensibilité à fleur de peau, bien que se cachant trop souvent derrière le masque qu'elle s'est figurée auprés des autres...
Moi, Sylvanie De Cyneria, j'ai pourtant su trouver la voie menant dans un ailleurs à la portée de tous...
Il suffit d'être attentif et de vouloir y croire...

Il faut parfois enlever le voile qu'on a devant les yeux pour voir la beauté de notre monde et découvrir ses secrets qu'avec le temps nous n'arrivons plus à voir...
Car on ne veut plus y croire...

Laisse moi chanter le premier :

Car d'un guide tu as besoin,

Pour t'initier à mon chemin,

Et ne pas t'écarter du sentier.

Je me trouvai dans une forêt sombre :

Dont le seul souvenir réveil la terreur !

Le jour tombait et le ciel embruni

J'entrerai dans le sentier sauvage et périlleux.

Il faut ici déposer toute crainte,

Il faut qu'ici toute lâcheté meure

Les choses s'éclairciront pour toi

Dans le cercle premier qui entoure l'abîme...

Par Dante, La divine comédie